Venez découvrir le livre "Le Troisième Oeil" de Xavier PHILIPONET dans la catégorie "Roman" :
Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.
Résumé "Rezolib" :
Synopsis
" Bien qu’il le nie, l’univers spirituel de Joël Joffre descend de Platon, du christianisme et des doctrines de saint Augustin. Comme ce dernier, misanthrope – le nouveau-né étant déjà un vil pécheur –, méprisant le monde, il considère sa ligne de pensée « culpabilisante » comme exclusive. Discriminative, sa logique est perpétuellement initiatrice de nouvelles guerres « saintes », reflétant deux mille ans d’histoire et de pensées nihilistes occidentales, imbibant les idéologies modernes dont tant d’esprits ont été les enfants sacrés, chasseurs d’impies, antisémites, dépressifs et autres croisés…" « Le Troisième Oeil » est un récit atypique orchestré par de nombreux changements de genres et de situations, dévoilant différentes sensibilités et facettes de l’auteur.
Extrait
" La pénombre se dissipait lentement sous le mausolée du jour. Peu à peu le brouillard qui s’immisçait entre les mondes se découvrait en dansant, trouvant aux cieux plus d’espace pour se confondre. C’est d’une montagne qu’il contemplait la plaine. En son sein, par les minarets qui s’étiraient vers l’éther, une cité d’Orient, le « Visage de la Terre », la mégalopole musulmane Samarcande… Les muezzins de la ville s’accordaient de leurs appels à célébrer le jour ; c’était la première prière, la prière de as-subh. Notre poète descendit à la rencontre de son rêve… Celui-ci le menait dans les entrailles toutes extatiques de ses plus intimes désirs. Dévalant vers la vallée, se rapprochant de la sainte ville, il devina de suite à son cœur l’époque. Il ne se pouvait qu’une seule destinée pour se retrouver ici, flirtant avec l’Orient dans cette capitale millénaire, celle de la poésie. Rien ne pouvait être plus sûr que la présence du maître. Le mathématicien, le géomètre, l’astronome et le poète se trouvaient là à siroter le jour dans la même coupe. La même bouche recevait sa dernière fiole de sang dionysiaque. N’avait-il pas dit : « Lève-toi, nous avons l’éternité pour dormir » ? Oui, au cœur de ces bâtisses demeurait au onzième siècle le savant ivre et intègre, l’unique Omar Khayyâm !"
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