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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:55
REZOBOOK : Le Troisième Oeil de Xavier PHILIPONET

Venez découvrir le livre "Le Troisième Oeil" de Xavier PHILIPONET dans la catégorie "Roman" :

REZOBOOK : Le Troisième Oeil de Xavier PHILIPONET

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
" Bien qu’il le nie, l’univers spirituel de Joël Joffre descend de Platon, du christianisme et des doctrines de saint Augustin. Comme ce dernier, misanthrope – le nouveau-né étant déjà un vil pécheur –, méprisant le monde, il considère sa ligne de pensée « culpabilisante » comme exclusive. Discriminative, sa logique est perpétuellement initiatrice de nouvelles guerres « saintes », reflétant deux mille ans d’histoire et de pensées nihilistes occidentales, imbibant les idéologies modernes dont tant d’esprits ont été les enfants sacrés, chasseurs d’impies, antisémites, dépressifs et autres croisés…" « Le Troisième Oeil » est un récit atypique orchestré par de nombreux changements de genres et de situations, dévoilant différentes sensibilités et facettes de l’auteur.

Extrait

" La pénombre se dissipait lentement sous le mausolée du jour. Peu à peu le brouillard qui s’immisçait entre les mondes se découvrait en dansant, trouvant aux cieux plus d’espace pour se confondre. C’est d’une montagne qu’il contemplait la plaine. En son sein, par les minarets qui s’étiraient vers l’éther, une cité d’Orient, le « Visage de la Terre », la mégalopole musulmane Samarcande… Les muezzins de la ville s’accordaient de leurs appels à célébrer le jour ; c’était la première prière, la prière de as-subh. Notre poète descendit à la rencontre de son rêve… Celui-ci le menait dans les entrailles toutes extatiques de ses plus intimes désirs. Dévalant vers la vallée, se rapprochant de la sainte ville, il devina de suite à son cœur l’époque. Il ne se pouvait qu’une seule destinée pour se retrouver ici, flirtant avec l’Orient dans cette capitale millénaire, celle de la poésie. Rien ne pouvait être plus sûr que la présence du maître. Le mathématicien, le géomètre, l’astronome et le poète se trouvaient là à siroter le jour dans la même coupe. La même bouche recevait sa dernière fiole de sang dionysiaque. N’avait-il pas dit : « Lève-toi, nous avons l’éternité pour dormir » ? Oui, au cœur de ces bâtisses demeurait au onzième siècle le savant ivre et intègre, l’unique Omar Khayyâm !"

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:55
REZOBOOK : La mémoire embaumée de Françoise BOIXIERE

Venez découvrir le livre "La mémoire embaumée" de Françoise BOIXIERE dans la catégorie "Roman" :

REZOBOOK : La mémoire embaumée de Françoise BOIXIERE

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Dans ce livre, l'auteur nous entraîne 3000 ans en arrière, dans le lieu le plus protégé du Musée du Caire, la salle des momies. Une reine sans nom, de la 20ème dynastie, celle des Ramsès, aveuglée par la lumière brutale d'une torche électrique braquée sur elle par un gardien de musée, ouvre soudain les yeux. A la suite d'un groupe de touristes auquel elle finit par s'attacher, la souveraine dérangée dans son sommeil va redécouvrir son pays tel qu'il est devenu aujourd'hui. Au fil du Nil, depuis les temples de Louxor jusqu'aux géants d'Abou Simbel, en passant par la Vallée des Rois, les rues grouillantes et colorées d'Edfou, les matins sillonnés d'oiseaux du pays des Nubiens, elle laisse parler ses émotions, ses révoltes, son étonnement et ses souvenirs. Son voyage trouvera son dénouement au Caire, ville de contrastes hérissée par la grisaille des immeubles inachevés, où l'attendent les Pyramides et les trésors du musée.

Extrait

Balbutiements poétiques d’une belle au musée dormant Il était une fois une reine allongée dans un cercueil de verre, au musée du Caire. Sa beauté embaumée pour l’éternité semble figée. Immobile, elle fixe une nuit qu’elle seule peut comprendre. A quoi pense-t-elle ? Est-elle morte ou en vie ? Pendant trois millénaires, elle a dormi au creux d’un rocher protégé par le désert. Son errance était sereine. Si elle croisait des ombres, elle les voyait à peine. Elle se contentait de suivre la course du soleil, du scarabée levant au bélier couchant. Mais un jour, elle fut délogée de son abri. On s’extasia sur son parfait état de conservation et on l’enferma dans ce cercueil de verre, au cœur de cette ville tentaculaire, qu’elle n’a jamais connue. Des hommes étranges, au langage et aux coutumes mystérieux, ont défilé à ses pieds. Soudain aveuglée par la lumière d’une lampe intempestive et un flot de pensées longtemps oubliées, revenu des abysses d’une nuit trop profonde, elle éprouve une intense souffrance : celle de la conscience brutalement sollicitée et de la renaissance imposée, après la paix du grand sommeil. Et sa voix nous parvient à travers les âges, à travers l’éclat intact de son regard incrusté. Le réveil J’ai si mal. Mes yeux sont dessillés par un soleil impitoyable. Son feu m’anéantit. Je n’ai pas voulu renaître, je ne sais pas où je suis. Je vois des ombres m’entourer, Familières et différentes. Mais il me semble reconnaître des voix émergées du passé. Elles ont envahi ma nuit, elles ont investi mon être, m’ont parlé sans répit. Mon incertitude est totale. Je me sens naufragée et si seule. « Cet ordre universel, voué à l’éternité, semblait le seul possible. Et pourtant, il s’est éteint. Les dieux ont fui l’Egypte et les pharaons n’ont plus lieu d’être. Il ne reste que des tombeaux éventrés, des momies arrachées à leur repos, des temples et des pyramides fermés sur leurs secrets, mais dont les ombres fascinent encore comme une évidence perdue. D’autres civilisations, des religions nouvelles sont nées et ont grandi sur nos sables et nos pierres vivantes sans que les hommes disparaissent. L’harmonie, les règles et les rituels sont simplement différents et je ne saurais dire s’ils sont meilleurs ou moins bons que les nôtres... »

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:55
REZOBOOK : La dernière pâque de Yolande STERN

Venez découvrir le livre "La dernière pâque" de Yolande STERN dans la catégorie "Roman" :

REZOBOOK : La dernière pâque de Yolande STERN

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Pâque juive bien entendu, Pessah, cette dernière fête, ces dernières fêtes avant le cataclysme, l'impensable shoah. Récit nostalgique et drôle, récit d'une tranche de vie dans les années 20-30 - lorsque l'émigration russo-polonaise battait son plein. De Dubienka sur la frontière ukraino-polonaise, de nombreuses familles juives émigrèrent vers la France et l’Amérique. La famille d’Hershko Sztern prit ce courant qui menait vers l’ouest dans un espoir de liberté…

Extrait

Chaque fois nous étions émus. Tout y contribuait : la salle immaculée, l’argenterie et surtout le chandelier à sept branches, dont seules les bougies éclairaient la pièce. Papa se plaçait à côté de sa chaise, mon frère à droite. Maman à l’autre bout de la table, dans sa plus belle robe, nous apparaissait si jolie. Alors j’apportais la cuvette et versai l’eau sur les mains de mon frère et de Papa tandis qu’ils entonnaient les prières. Puis ils s’essuyaient les mains et nous pouvions nous asseoir. Mon père coupait un morceau de pain, le trempait dans le sel, commençait une prière, puis le passait à mon frère qui continuait cette prière, puis venait notre tour… » baruch ata Adonaï elohenou… » c’est tout ce dont je me souviens. Pis le rite se poursuivait avec les herbes amères.

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:55
REZOBOOK : Elle avait grandi de Yves BRARD

Venez découvrir le livre "Elle avait grandi" de Yves BRARD dans la catégorie "Roman" :

REZOBOOK : Elle avait grandi de Yves BRARD

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Après vingt ans de mariage, on ne compte plus, on se dit que c’est pour toujours. Brigitte et Bertrand incarnent aux yeux des autres un couple exemplaire. Consultant en vue, il brille en société, elle est devenue par la force des choses la femme de … Et soudain, l’équilibre est rompu. Elle, l’autre, celle qu’il a vu naître et grandir, devenue femme, vient brouiller les cartes. Ils se regardent tout à coup différemment et embarquent dans une croisade d’amour qui fait vaciller des vies dont les fondations semblaient indestructibles. En passant d'un regard à l'autre, tour à tour Elles et Lui, l’auteur nous invite à vivre cette passion de l'intérieur. Un chemin chaotique, où le désir exacerbé est omniprésent, où les cœurs s'écorchent aux pierres coupantes de la jalousie, où les mots tour à tour caressent ou cinglent, où chacun erre à la recherche du sens de sa vie … Ce roman sans hypocrisie ni complaisance, nous invite, à méditer sur la fidélité, la jalousie, l'amour, le désir, la passion, l'âge, la mort et le temps qui passe en nous faisant partager les émotions des différents protagonistes, le tout s'inscrivant dans une vision quelque peu désabusée de notre société.

Extrait

Chaque fois nous étions émus. Tout y contribuait : la salle immaculLui J’ai encore, imprégné dans la rétine, la chaleur incandescente de ton dernier regard, cueilli au détour du rétroviseur de ta Mini Cooper, dont tu as fait feuler une dernière fois le moteur avant de t’éloigner de moi, comme un animal pris au piège hurlant sa souffrance et son désar-roi. J’ai encore dans la tête ce dernier coup de klaxon rauque, sourd, profond, qui résonne comme un ultime au revoir, tentative maladroite pour couper court à ce malaise dont tu sens qu’il m’imprègne déjà. Tu sais qu’il va gonfler, telle une rivière en crue, jusqu’à charrier sur son passage les quelques brindilles de lucidité qui s’essayent à me garder la tête hors de l’eau. Et le flot de cette jalousie dévorante va déferler inexorablement durant ton absence, sans la digue de tes mots pour le contenir. Cet appel déchirant, lancé au cœur de la nuit, a réveillé quelques mauvais coucheurs ; et les persiennes aux aguets se sont ouvertes sur le sommeil dérangé. Des jurons dérisoires ont été proférés, exutoires à l’insomnie chronique qui a pris pension chez certains, dont la conscience ne pourra plus jamais être en paix. Comme la nôtre. Yann, toujours aussi frileux, transpirant l’inquiétude comme une seconde peau, s’est empressé de refermer sa vitre, terrifié sans doute à l’idée qu’un virus puisse pénétrer dans l’habitacle. Je suis ce virus, mais il l’ignore. Le ver est déjà dans le fruit, et même si votre voiture s’éloigne inexorablement, j’ai germé en toi. Si profondément qu’il faudrait te saigner comme un bœuf à l’abattoir pour espérer m’extirper, en patientant jusqu’à ce que le dernier globule s’égoutte et t’assèche enfin de moi. Ne resteraient que des caillots de regrets, qui noirciraient avec le temps… Elle Je roule jusqu’à l’aéroport, enveloppée dans mon cocon de nostalgie, à l’abri de son humeur faussement joyeuse, sourde à ses appels muets de complicité, ne lui donnant aucune prise pour commenter le soulagement qui l’envahit lorsqu’il s’éloigne de toi. Non pas qu’il ait le moindre doute – il faudrait pour cela qu’il fasse preuve d’imagination – , mais parce qu’à ta manière, tu lui renvoies en permanence ce qu’il n’est pas. Il faut dire que ton humour de plus en plus caustique en irrite plus d’un, et qu’il faut te connaître comme nous (elle et moi) pour deviner, derrière ces sarcasmes au vitriol, une blessure qui s’élargit au fil des années. Ces années qui te vont si bien, qui te donnent une assurance qui transpire sur moi, un charisme, une séduction qui me chamboulent, me laissant souvent anéantie, vide, n’existant pour quelques secondes que par toi. Mais c’est avec mon petit mari que je pars deux semaines aux Maldives, orpheline de toi, pour un simulacre d’amour où la mer et le soleil m’aideront à digérer la pilule. À tout prendre, c’est préférable, pour se supporter et jouer la comédie, à un deux-pièces à Grigny avec vue sur les voisins et la cage d’escalier ! La détresse a ses degrés, et la réussite sociale de mes parents m’a habituée à un confort que je compte bien perpétuer. Je roule nerveusement, poussant les rapports jusqu’à flirter avec le rouge du compte-tours, me délectant de le voir se recroqueviller sur son siège, la main exsangue à force de serrer convulsivement la poignée de la portière. Mais il n’ose rien dire, trop timoré en cela comme en tout, et manquant de tripes pour entamer une joute verbale dont il sait qu’il ne sortira pas vainqueur. Mon chéri, pourquoi n’est-ce pas toi qui sièges là, à mes côtés ? Ta main serpentine à la douceur veloutée louvoierait doucement le long de ma cuisse, pour venir s’échouer au rivage de ma petite culotte encore sage pour quelques secondes. Oubliant bientôt toute pudeur, elle s’écarterait ostensiblement pour toi et inviterait tes doigts à se couler subrepticement dans mon marécage de blés mûrs, jusqu’à déclencher, d’un index fureteur, une ondée qui me laisserait trempée de toi. Les yeux rivés sur la route qui défile au rythme de tes caresses imaginaires sur ma peau, je frémis de plaisir rien que d’y penser. C’est comme toujours avec toi, la magie du désir qui me transporte. Tu joues les solistes prodiges en pianotant de tes doigts agiles sur mes touches sensibles et je m’applique, comme une élève studieuse, à suivre ta partition, le corps tendu comme les cordes d’un violon, laissant ton archet vibrer en moi jusqu’à ce que jaillisse d’une même voix, la mélodie de notre plaisir. Flûte ! Je suis partie tellement loin que je viens de rater la sortie vers l’aéroport. Yann maugrée d’un ton boudeur : – Tu pourrais te concentrer sur ce que tu as à faire plutôt que de rêvasser. Je renonce à faire écho à sa remarque pour ne pas perdre le fil de mon rêve, que je vais pouvoir prolonger encore quelques minutes grâce à ce petit détour impromptu...

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 09:15
REZOBOOK : Le Servan de Annie MURAT

Venez découvrir le livre "Le Servan" de Annie MURAT dans la catégorie "Roman" :

REZOBOOK : Le Servan de Annie MURAT

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Julien n’a pas été assassiné, et pourtant, sa mort est inexplicable. Aussitôt, on accuse sa jeune veuve, une étrangère, et la vie de celle-ci va devenir un enfer.

Dans l’ombre, quelqu’un a décidé de la détruire. Pourquoi ?

Quand le jeune Pierrot va essayer de lui venir en aide, ce sera pire encore. On parlera sorcellerie, en-voûtement... On invoquera le Ser-van, cet esprit maléfique du fol-klore savoyard. En plein XXème siècle, dans une station de sport d’hiver !

Une femme, irréductible, malgré la haine de tout un village et les sirè-nes des promoteurs.


Extrait

Le médecin a dit :
– C’est impossible !
Pas plus. Et la femme :
– Il n’est pas mort, alors ?
Morts, ses yeux à elle l’étaient. Des yeux comme en peignent les enfants, sans profondeur, sans nuances, sans rien d’autre que du bleu, le plus pâle, le plus immatériel que cet homme ait jamais vu. Et tout médecin qu’il est, il a frissonné.
– Si, madame, il est mort.
En remontant dans sa voiture, il a jeté sa serviette de cuir noir sur le siège arrière. Il a mis le moteur en route, somnambule. Il a levé les yeux. Elle était là, penchée sur lui, le visage à moitié caché derrière une mèche de cheveux, pâle, sérieux, indéchiffrable.
– Merci docteur.
Puis elle n’a plus rien dit. Elle est restée là, comme une pierre, à le regarder s’embrouiller dans ses manœuvres.

*

Il fait une chaleur anormale à cette altitude, dans ce pays-là, de cimes, de glaces éternelles, de gentianes et de myrtilles. Une chaleur de fourneau.
Et c’est par cette chaleur, de nuit comme de jour, sans répit, sans espoir de fraîcheur vespérale, qu’un homme est mort dans son lit. Le beau Julien. Un homme jeune encore, solide, sanguin, infatigable aux champs, à la chasse ; le verbe haut, orgueilleux, sûr de lui et de sa force, le plus bel homme du village.
Il a eu trente ans l’année dernière. Paysan comme son père et ses ancêtres, pauvres ou riches selon le bon vouloir du printemps, des pluies d’août, du soleil, du ventre des vaches, du prix du pain, du bois, du lait. Un homme d’ici, Julien, jamais sorti de sa vallée, sauf pour le service militaire aux chasseurs alpins, en compagnie d’autres montagnards comme lui, issus de vallées semblables, ni pauvres, ni riches. Julien vivait chez son père, à la ferme. Sa mère était morte quand il avait dix ans. Le père commandait ; Julien trouvait cela normal ; il travaillait dur et sans souci.
Puis le village est devenu une station de sports d’hiver et on lui a proposé un emploi sur les installations de ski. Il a accepté, bien content.
Depuis, tous les hivers, il travaillait là-haut, dans le froid, brûlé de soleil. Il ne souffrait ni du froid ni du vent, au contraire, il aimait bien. C’était un rude gaillard, Julien. Et il est mort dans son lit, cette nuit, par cette chaleur...

*

Elle ne cherchait pas les hommes, mais ils étaient toujours sur son chemin ; et toujours ils décidaient de ce qu’elle devait ou ne devait pas faire. Toujours elle devait lutter contre leur condescendance, leur autorité.
Elle faisait semblant de céder à cette autorité pour préserver, enfouie et muselée parfois, son essentielle liberté, celle qu’ils ne pouvaient atteindre, parce qu’ils n’en soupçonnaient pas l’existence. Elle cédait, comme cède la branche de saule. Et elle les méprisait chaque fois davantage, non de la soumettre, mais d’ignorer leur propre défaite.
Julien s’était comporté comme les autres ; elle avait agi comme d’habitude. Et cela avait été le début.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:00

Venez découvrir le livre "L'ivresse d'un licenciement" de Sandrein ALEX dans la catégorie "Roman" :

L ivresse d un licenciement -- Sandrein ALEX

Ce livre est inédit et disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

"  Synopsis
 Un bar, une ivresse... un licenciement !
Des rencontres, un amour... un meurtre !

"Pendant qu'ils rendaient hommage à ceux qui on fait, l'économie se délitait. Oubliant d'encenser ceux qui font."

Extrait

... une porte s'ouvre dans un grincement sourd. Par son entrebâillement, d'abord une main apparut, puis ce fut tout un bras qui roula sur le sol.

Où pouvait bien être le reste du corps ? A qui appartenait ce membre ?

La porte du placard, subitement, s'écarte totalement sous la poussé d'un tas d'amas de chair humaine.
Une tête roule sous le lit. Un pied s'abat, lourdement, sur le sol. Une main...

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:00

Venez découvrir le livre "L'étrange don d'Anaïs C." de Justine MERIEAU dans la catégorie "Roman" :

L etrange don d Anais C -- Justine MERIEAU

Ce livre est disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Récit où se mêlent fantastique, amour, et passages historiques sur les Balkans…
Une architecte divorcée, un médecin veuf, anesthésiste aux urgences du C.H.U., de surcroît venant d’arriver en France comme réfugié politique du Kosovo, sont les deux principaux protagonistes de ce récit, où l’amour sera au rendez-vous. On peut même dire, le coup de foudre…
C’est l’histoire d’une rencontre que rien ne laissait prévoir.
En cette fin 1999, Anaïs souffre de solitude ; elle vient d’avoir cinquante ans, n’a plus personne autour d’elle et a perdu son emploi. Lassée de tout, en pleine déprime, elle tente de mettre fin à ses jours. À partir de là, tout va curieusement changer dans sa vie…
Elle se réveille au C.H.U. de sa ville et y fait deux rencontres importantes. En même temps, elle constate que quelque chose chez elle a changé, est devenu complètement différent… Ou plutôt, extrêmement bizarre…
Parce qu’elle possède tout à coup un don spécial, un don assez dérangeant…
Voici qu’elle se retrouve avec la faculté de pouvoir voir à travers tout mur !

L’histoire débute par la tentative de suicide d’Anaïs. Et, avec Vladimir Kovacic, le héros du roman, l’ex Yougoslavie sera évoquée, avec la tragédie de Sarajevo et la guerre du Kosovo…
Le tout, sur fond de passage à l’an 2000…


Extrait

Dès qu’elle arriva dans la rue, un choc énorme l’assaillit aussitôt avec brutalité et elle se sentit horriblement mal. Parce qu’une immense surprise l’y attendait. Qu’elle aurait pourtant dû prévoir, maintenant qu’elle était sous l’emprise de son étrange don : les habitations devant lesquelles elle passait, lui livraient maintenant tous leurs secrets… Et, d’un seul coup, les immeubles, les maisons, les hôpitaux et cliniques, les écoles, les cafés, les administrations, les magasins, enfin toute construction quelle qu’elle fût, sauf en bois, lui apparaissaient sous forme d’étages transparents au travers desquels elle pouvait voir le moindre habitant entre sol et plafond. En plus des portes, volets et fenêtres, qui lui semblaient aussi déplacés qu’incongrus dans toute cette transparence, où ils paraissaient être en lévitation… Pour elle, cette vision, c’était comme si une sorte de drôle de guerre était passée par là, dont les bombardements auraient éventré les édifices de façon propre, nette et régulière, sans laisser aucun décombre et en épargnant portes et fenêtres…
Elle vit ainsi des couples qui dormaient dans leur lit, d’autres qui faisaient l’amour, d’autres encore, nus dans la salle de bains ou sous la douche… Elle en vit en train de prendre le petit-déjeuner ou installés à leur bureau, d’autres qui s’habillaient ou s’affairaient à leur travail et d’autres encore, assis sur le siège de leur W.-C.
Épouvantée, Anaïs songea à prendre le bus. S’asseoir, fermer les yeux et se laisser transporter… Pour ne plus voir ! Surtout, ne plus rien voir… Ne plus regarder des choses qui ne la concernaient pas. Elle ne voulait être ni voyeuse ni témoin malgré elle.
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:00

Venez découvrir le livre "La voyageuse" de Roselyne MORANDI dans la catégorie "Roman" :

La voyageuse -- Roselyne MORANDI

Ce livre est inédit et disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

"  Synopsis
Ne pas penser ne pas rêver,
Vivre
Ne pas rêver ne pas veiller,
Dormir
Ne pas veiller ne pas penser,
Partir...
Ainsi la voyageuse, passante amoureuse des sables aux rivages où s'épanchent les flots...

Trois parties composent cet ouvrage illustré par l'auteur : "Fou d'Amour", nouvelle dans laquelle apparaît la voyageuse, "La Voyageuse", le corps du roman "au gré des paysages", puis "La passante des sables", nouvelle qui ouvre le voyage sur d'autres paysages vers lesquels s'est acheminée l'héroïne anonyme.

Prix d'Honneur 2009 de l'Académie Poétique et Littéraire de Provence, "La Voyageuse", onzième ouvrage de Roselyne Morandi a reçu, avant parution, le Premier Prix de la Nouvelle pour "Fou d'Amour", le Premier Prix de Poésie Libérée pour "La passante des sables", le Prix de la plus belle lettre d'amour pour "Mots Coeur à Coeur" et le Prix de la Paix pour" L'enfant l'oiseau", attribués par la Société des Poètes et Artistes de France et l'Association Rencontres Artistiques et Littéraires des Ecrivains Français associés.

Impression à l'encre bleue du texte et des illustrations.


Extrait

Le voyage automnal auquel elle revient balaie de sa mémoire la journée parisienne. Il se poursuit sous le gris, gris uniforme du ciel à celui de l'eau d'une rivière passagère de quelques instants le long de la voie ferrée ; glissement gris de l'air sur le métal du train.
Reflets de saules, traits aériens de peupliers, la nature, à l'écart de Paris, reprend vie. Le gris s'enhardit de teintes pastorales qui font écran à la rigueur urbaine, réapparue l'espace d'un arrêt dans une gare aux abords assombris de façades noircies.
Mais bientôt se dessinent à nouveau, chassant l'ébauche de souvenirs, les horizons champêtres et boisés que le ciel semble vouloir dégager de la grisaille ouatée. Une pâle lueur se lève sur les bosquets, couronnant les terres vallonnées, îlots voguant le long du paysage et dont les cimes commencent à se parer des jaunes de l'automne, épousant en douceur les méandres du fleuve où leur reflet éclaire le nouveau jour d'un signe de gaîté. Ici, les flancs des coteaux révèlent d'autres tons chauds qui se mêlent aux ocres. la symphonie s'installe et le soleil se réjouit. Dansent les branches bigarrées au passage du train....
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:00

Venez découvrir le livre "Partita" de Roselyne MORANDI dans la catégorie "Roman" :

Partita -- Roselyne MORANDI

Ce livre est inédit et disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

La musique des mots, leur force et leur partage. Partita, suite romanesque et poétique, fait rimer amour et passion avec quiétude et harmonie. La Suite Numéro 1 présente le personnage de Lisa, jeune femme éprouvée, qui revient à la vie en retrouvant sa propre voix, après y avoir renoncé peu à peu, sans comprendre pourqoi, ni s'en rendre compte, pour un homme en qui elle avait cru reconnaître celui de tous ses idéaux. L'auteur inclut dans la Suite numéro 2 le thème de "Château-Thierry, une ville devint une île", nouvelle publiée en 1987 et préfacée par M. Théodore Ciuch, Président du Centre International de Documentation et d'Echanges de la Francophonie qui concluait alors :"... et sous la plume de Madame Morandi, une vibrante symphonie".

Extrait

La musique des mots, leur force et leur partage. Partita, suite romanesque et poétique, fait rimer amour et passion avec quiétude et harmonie. La Suite Numéro 1 présente le personnage de Lisa, jeune femme éprouvée, qui revient à la vie en retrouvant sa propre voix, après y avoir renoncé peu à peu, sans comprendre pourqoi, ni s'en rendre compte, pour un homme en qui elle avait cru reconnaître celui de tous ses idéaux. L'auteur inclut dans la Suite numéro 2 le thème de "Château-Thierry, une ville devint une île", nouvelle publiée en 1987 et préfacée par M. Théodore Ciuch, Président du Centre International de Documentation et d'Echanges de la Francophonie qui concluait alors :"... et sous la plume de Madame Morandi, une vibrante symphonie". "

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:00

Venez découvrir le livre "Berthe et Rebecca ou deux Nantaises des années 80" de Justine MERIEAU dans la catégorie "Roman" :

Berthe et Rebecca -- Justine MERIEAU

Ce livre est inédit et disponible sur le catalogue "Rezolib" de REZOBOOK.

Résumé "Rezolib" :

Synopsis
Rebecca est une belle femme libérée. Mais juive, elle a connu enfant les camps de concentration, la perte des siens, la difficulté d’en parler au retour, l’exclusion et l’antisémitisme.
Berthe est une jeune fille qui n'a pas vraiment d'attrait physique et qui se trouve laide. Elle supporte très mal le rejet et le regard souvent indifférent des autres.
Et pourtant, ces deux Nantaises des années 1980 – parce qu’elles vivent chacune leur différence – se sentent proches, et leur amitié sera déterminante dans leur évolution et leurs choix.
L'auteur a su trouver les mots justes pour décrire les sentiments des deux femmes, qui ont de nombreux points communs, dont celui de la littérature.
Ce roman permet au lecteur de découvrir la ville de Nantes, où se situe une grande partie de l'existence de Berthe et Rebecca ; ce, jusqu’au moment où surviennent certains faits qui vont changer leur destin…

Justine Mérieau, en choisissant Nantes pour cadre d’une grande partie de son action, privilégie ses propres racines : elle qui vit de nouveau à La Réunion, après plusieurs années passées à Mayotte, soit depuis vingt ans hors métropole, n’a pas oublié les rues, les cafés, les odeurs de sa ville… Une atmosphère qu’elle a su retrouver au plus profond d’elle-même. Elle trace l'histoire d'une plume rapide, et son récit ne peut laisser indifférent : c’est pourquoi le lecteur se sentira proche de ses deux héroïnes et les aimera.
Il ne faut pas manquer le sixième livre et quatrième roman de cet écrivain, qui vous fait redécouvrir une page de l’Histoire de France – la seconde guerre mondiale – aux conséquences douloureuses.
Mais le roman pose aussi différentes questions : comment survivre, en étant physiquement différent des critères véhiculés par la mode du moment ? Pourquoi le nazisme avait-il pu s'installer en Allemagne sous Hitler ? Pourquoi – et depuis quand – l'antisémitisme existe-t-il et peut-il encore perdurer ?
Et des questions posées, il y en a bien d'autres tout au long du roman….


Extrait

Insouciante et légère, Berthe continuait sa marche vers le restaurant. Ce soir, dans une espèce de bizarre euphorie, elle se sentait belle, se voulait belle… D’avoir été sifflée, lui avait redonné du courage. Même si elle savait que ces sifflements n’étaient ni admiratifs, ni destinés à une beauté qu’elle ne possédait pas… Et que ce n’était probablement qu’une réaction de mâles un peu saouls et égrillards qui se défoulent en interpellant une quelconque femelle… Peu importait, elle-même avait envie de se défouler. Alors ce soir, elle se voulait belle envers et contre tout, et aspirait même à un peu de folie, pour une fois ! Et, bien que s’étonnant de sa soudaine hardiesse, c’était pour compenser la trop longue absence de Rebecca qu’elle avait besoin de s’étourdir en faisant la fête ; soudain, elle ne se reconnaissait plus, et se sentait prête à tout pour cela. Enfin, presque… Ce qui lui procurait une sorte d’excitation mystérieuse qui l’enchantait. C’était tellement nouveau pour elle !
De penser à son amie, lui fit se remémorer quelques sorties en sa compagnie. Elle se souvint tout à coup d’une réflexion enthousiaste de Rebecca, un soir de liesse où toutes deux appréciaient particulièrement l’atmosphère si spéciale de leur ville. Celle-ci s’était soudain exclamée :
« Figure-toi que j’ai lu dernièrement Nadja… C’est de Breton. Tu te souviens ? L’un des écrivains surréalistes… Eh bien, c’est à Nantes qu’est né le surréalisme avec lui… Breton, comme nous et comme beaucoup, adorait Nantes… Dans son livre, j’ai eu la surprise de lire un passage qui y faisait allusion ! Oui… Qui disait ceci… Attends, je sors mon petit carnet où j’ai noté ses impressions… Tu vas voir, c’est vraiment bien vu… Voilà ! Je te les lis : « Nantes : peut-être avec Paris la seule ville de France où j’ai l’impression que peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine, où certains regards brûlent pour eux-mêmes de trop de feux (je l’ai constaté encore l’année dernière, le temps de traverser Nantes en automobile et de voir cette femme, une ouvrière, je crois, qu’accompagnait un homme, et qui a levé les yeux : j’aurais dû m’arrêter), où pour moi la cadence de la vie n’est pas la même qu’ailleurs, où un esprit d’aventure au-delà de toutes les aventures habite encore certains êtres, Nantes, d’où peuvent encore me venir des amis, Nantes où j’ai aimé un parc : le parc de Procé. »... Hein ?... Qu’est-ce que tu en dis ?... ».
Les appréciations de l’écrivain avaient également beaucoup touché Berthe, qui en pensait tout autant sur sa ville ; une ville à laquelle elle restait profondément attachée, malgré son mal-être. Les deux amies adhéraient totalement aux réflexions enthousiastes de Breton, ayant bien souvent ressenti elles-mêmes cette sorte d’exaltation provoquée par l’ambiance particulière de Nantes.
Et ce soir plus que jamais, ces paroles résonnaient à l’esprit un peu troublé de Berthe, l’emportant dans un délicieux tourbillon plein de rêves et de mystères. Pour elle, sans qu’elle en comprenne la raison, – mais c’est ce qu’elle ressentait – c’était comme si, enfin, elle s’apprêtait à vivre pour la première fois quelque chose d’encore plus exaltant, d’unique. Une expérience qui ne pourrait être que passionnante, dans cette atmosphère nantaise où tout pouvait arriver, où elle osait tout à coup s’aventurer seule… « L’ingénue libertine »… Spontanément, le roman de Colette s’imposa à elle.
Oui… ce soir, elle était bien dans le même état fiévreux que l’héroïne ! Cette « Minne », qui recherchait désespérément l’amour avec un grand A ! Celui qui l’enflammerait enfin, qui la ferait vibrer, qui donnerait un sens à sa vie…
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  • : Le blog d' Armelle BOULANGER
  • : Mon blog parle entre autre de mon premier livre "Lettre à un ami en souffrance spirituelle" qui a pour thèmes principaux le développement personnel, la spiritualité et l'ésotérisme
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