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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 22:17

LE SIMPLE ART DE BENIR

 

Au réveil, bénissez votre journée, car elle déborde déjà d’une abondance de bien que vos bénédictions feront apparaître. Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l’univers. Il n’attend qu’un signe de nous pour se manifester.

En croisant les gens dans la rue, dans le bus, à votre lieu de travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera le compagnon de leur chemin, et l’aura de son discret parfum une lumière sur leur route.

Bénissez ceux que vous rencontrez, dans leur santé, leur travail, leur joie, leur relation à Dieu, avec eux-mêmes, et avec les autres. Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison, mais, un jour jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie.

En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, ceux qui la gouvernent et ses enseignants, ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. A l’instant même où quelqu’un exprime la moindre agressivité, colère ou manque de bonté à votre égard, répondez avec une bénédiction silencieuse : bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement car de telles bénédictions sont un bouclier qui les protège de l’ignorance de leurs méfaits, et détourne la flèche qui vous est adressée.

Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, totalement et sans réserve aucune le bien illimité – pour les autres et les événements de la vie – en puisant aux sources les plus profondes  et les plus intimes de votre être. Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total ce qui est toujours un don du Créateur – et cela quelles que soient les apparences, celui qui est porté par votre bénédiction est mis de côté, consacré, entier. Bénir signifie invoquer la protection divine sur, penser avec une reconnaissance profonde à, et parler avec gratitude de quelqu’un ou quelque chose. Cela signifie encore appeler le bonheur sur quelqu’un – bien que nous ne soyons jamais la source de la bénédiction, mais simplement le témoin joyeux de l’abondance de la vie.

De bénir tout et tout sans discrimination aucune constitue la forme ultime du don, car ceux que vous bénissez ne sauront jamais d’où vient ce rayon de soleil qui soudain perça les nuages de leur ciel, et vous serez rarement témoin de cette lumière dans leur vie.

Quand, dans votre journée, quelque événement inattendu vous bouleverse autant que vos plans, éclatez en bénédictions, car la vie est en train de vous apprendre une leçon, même si sa coupe peut vous sembler amère.

Cet événement que vous pensez être si indésirable, vous l’avez en fait suscité afin d’apprendre la leçon qui vous échapperait si vous hésitiez à le bénir. Les épreuves sont des bénédictions cachées et des cohortes d’anges suivent leurs traces.

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente cachée aux yeux matériels. C’est activer la loi universelle qui, du fin fond de l’univers, amènera dans votre vie exactement ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, progresser et remplir la coupe de votre joie.

Quand vous passez une prison, bénissez ses habitants dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. Car on ne peut être prisonnier de l’image qu’on a de soi-même, et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour d’une prison, tout comme les citoyens d’un pays libre peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée.

Quand vous passez un hôpital, bénissez ses patients dans la plénitude de leur santé, car même dans leur souffrance et leur maladie, cette plénitude attend  simplement d’être découverte. Et quand vous voyez une personne en pleurs ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : car les sens matériels ne présentent que l’inverse de la splendeur et de la perfection ultimes que seul l’œil intérieur peut percevoir.

Il est impossible de bénir et de juger. Alors maintenez en vous ce désir de bénir comme une incessante résonnance intérieure et comme une perpétuelle prière silencieuse, car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu.

 

P.-S. : Et par-dessus tout, n’oubliez pas de bénir cette personne merveilleuse, totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d’amour que vous êtes.

 

(Reproduction libre encouragée)

 

Pierre Pradervand,

Extrait de : « Vivre sa spiritualité au quotidien »

Edition Jouvence

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 19:44
Merci à mary pour son gentil mot. C'est très touchant.

Le thème dont  je voudrais qu'on parle tous ensemble est notre expérience du surnaturel. Ecrivons-nous, partageons un peu de notre lumière et de notre paix divine. Ecrivez-moi, ceci est un blog sur le surnaturel, la spiritualité, bref tout ce qu'y touche à l'homme et le mystère de la force supérieur, ou, appelons-la comme on veut. Ecrivez-moi, n'hésitez pas, parlons. Ouvrons le débat.
MERCI A TOUS.

Votre dévouée Armelle Boulanger
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 20:44

L’interprétation religieuse de la Bible oblige à « s’améliorer en fonction d’un modèle extérieur (exo-térique : je dois être comme Jésus) sous menace d’être passible d’un enfer collectif qui se trouve… où, au fait ?».
L’interprétation initiatique de la Bible invite à « essayer de s’améliorer en suivant un chemin interne (éso-térique : je veux être moi-même) pour atteindre la sérénité, paradis intérieur, état qui se ressent mais ne peut pas se transmettre ».

C’est une différence qu’il me semble important de souligner car elle permet de sortir de la dualité, du jugement, ce que certains ont parfois du mal à comprendre.

Tant que nous sommes dans le jugement, nous ne pouvons pas être heureux. Car qui dit jugement dit « comparaison à une norme ». Mais laquelle ? Elle sera forcément humaine… donc faussée.
C’est vrai qu’au premier degré, nous sommes tous tentés de juger. Parce que ça nous rassure et que la norme est indispensable pour vivre en société. Elle protège l’intérêt collectif qui passe toujours avant l’intérêt individuel.
C’est d’ailleurs d’après ce principe qu’un seul homme peut décider d’une guerre (raison d’état), même contre l’avis général.
Nous en avons continuellement l’exemple.
Mais au deuxième degré, ce que j’appelle souvent la
« Quatrième Dimension » éthérique, il n’y a plus qu’une seule norme : l’Amour.
L’Amour mais dans son sens ésotérique de « respect des lois naturelles d’harmonie », ce qui n’a rien à voir avec l’attachement émotif ressenti pour une autre personne. Ou pour un Dieu.
Dans cette « Quatrième Dimension », tout est construit en fonction de cette norme « d’harmonie naturelle », ce qui peut révéler le sens caché de toute chose en expliquant sa nécessité « dans les événements cosmiques » et non plus
« sur un plan individuel », y compris ce que, dans la troisième dimension, nous vivons parfois de façon dramatique. C’est ce qu’on appelle couramment « le karma » ou « la loi de causalité » Quoi qu’on fasse, il sera toujours possible d’en comprendre le sens et de corriger les erreurs. C’est le but de l’évolution. Nous avons le choix… Et le temps.
L’enseignement religieux de la Bible maintient dans cette notion de jugement de troisième dimension : « il faut » mériter son Paradis. Et comment ? En souffrant le plus possible ici et maintenant : subir, porter sa croix. Sinon, ce sera le purgatoire ou l’enfer. Il n’y a pas d’autres alternatives. Et pas d’autre chance que la vie actuelle. Donc, pas de liberté.
La vie n’est qu’une longue souffrance qui, peut-être, nous permettra de connaître « le bonheur » après notre mort. La possibilité d’accès au paradis sera proportionnelle à la quantité de souffrance acceptée sur Terre.
Pas très rassurant tout ça !
L’enseignement ésotérique de la Bible permet de sortir de ce schéma morbide pour voir les choses autrement : sois toi-même et rien d’autre, ici et maintenant. Et sois heureux, comme le veut ton créateur qui t’aime et qui ne te demande rien d’autre. Car c’est en apprenant à être heureux toi-même que tu pourras rendre les autres heureux.
C’est du moins ce que j’ai compris.

Alors, quand on parle de jugement, de notion de bien ou de mal, de mérite ou de punition, on en parle « par rapport à quoi » ?. Où se situer ?
C’est là toute la différence entre la compréhension
« extérieure » et la compréhension « intérieure » de la Bible.
Et son utilisation dans le sens de :
« je te rends responsable de la mort du Christ, donc tu dois payer et souffrir pour mériter ton paradis ailleurs et pour cette raison, tu ne peux rien faire sans moi, ton Dieu autoritaire et vengeur »
ou de :
« tu es perfectible, donc essaie de devenir toi-même pour accéder à ta propre responsabilité qui t'apportera la sérénité, ton paradis intérieur.
Ainsi, tu n’auras plus jamais besoin de moi car, sache que tu es ton propre Dieu. Quand tu l'auras compris, tu seras libre ».
Une différence de taille… Qui peut transformer toute une vie.
Pour cette raison, je pense qu’il est intéressant de la connaître…
Pour le reste, chacun est libre…

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 20:52





L’AMOUR EST SON CONTRAIRE OU LA PASSION

 



Ton souffle, ta peau, ton parfum, ta voix, tes paroles, tes yeux, ton corps, ta famille, tes amis, tes gestes, ton nom, ton prénom, ton âge, ton souvenir qui s’évanouit, nos vacances, ton départ dans ce train, tes doigts, ton assurance, ton odeur, tes cheveux, tes pleurs, tes peurs, tes soucis, tes ennuis, nos fous rires, la trahison, ta trahison, mon corps de jeune fille blessée, un bonheur envolé, une enfance envolée, un deuil à faire, une croix  à prendre, un présent qui est maintenant un passé, tout est passé, dépassé, repasser notre histoire sans comprendre la fin, une chanson inachevée, une vie gâchée, des mots d’amour qui s’envolent, des mots d’amour mensongers, un cœur seul, un cœur en détresse, la folie de te perdre, l’hôpital, passer pour une folle, pour moi tu es mort et pourtant tu n’ai pas mort, je te vois avec elle, et faire semblant de vivre, tomber malade, ne plus avoir confiance, l’amour remplacé par la haine,l’amour est son contraire, ton bonheur sous mes yeux, mon malheur dans mon cœur,

 

Voilà le puzzle de mon histoire qui aurait pu être une autre histoire avec une autre fin.

 

 

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  • : Le blog d' Armelle BOULANGER
  • : Mon blog parle entre autre de mon premier livre "Lettre à un ami en souffrance spirituelle" qui a pour thèmes principaux le développement personnel, la spiritualité et l'ésotérisme
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